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Dans le cadre du cours "L'histoire de l'art à l'ère du numérique" de Barbara Sémel à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, j’ai choisi d’étudier comment les nouveaux médias contribuent à la reconnaissance des artistes femmes : grandes oubliées de l’histoire de l’art.

Présentation du projet

    Ce projet de travail est né de mon intérêt personnel pour les nouveaux médias (le réseau social Instagram ou les podcasts) et le féminisme. Et plus exactement, pour le lien que ces deux notions entretiennent. Comme beaucoup d’individus de ma génération, les réseaux et médias sociaux sont des outils dont il m’est naturel de me servir depuis de nombreuses années et sur lesquels je recherche à la fois un moyen de me divertir et de m’informer. Mon engagement féministe et mes connaissances sur ce sujet se sont considérablement développés grâce à Instagram et j’aime à observer l’emploi que je fais de ces nouveaux médias ainsi que celui de mes proches, et plus globalement des utilisateurs dont les pratiques sont particulièrement variées.

 

    Mon envie de travailler sur ces supports et sur la question de la reconnaissance des femmes dans le monde de l’art vient donc de ma curiosité personnelle et de de ma volonté d’approfondir, par de la recherche active, des idées abordées en cours de méthodologie “histoire de l’art à l’ère du numérique” et de “histoire des institutions artistiques” qui se penchent respectivement sur la place et l’utilisation des nouveaux médias dans le domaine professionnel de l’art et les systèmes mis en place par les structures institutionnelles pour invisibiliser les artistes femmes.

    Loin d'être des plateformes futiles, Instagram et les sites ou applications de support et diffusion des podcasts sont devenus, aujourd’hui, un axe majeur de communication et de médiation pour les institutions artistiques. En effet, la quasi totalité des musées sont présents et actifs sur les réseaux sociaux. C’est également sur ce genre de plateformes que l’engagement féminisme est le plus important.

    À travers des entretiens, j’ai étudié les pratiques et le travail de trois professionnelles : Margaux Brugvin, Marie-Stéphanie Servos et Julie Beauzac, qui, grâce à leurs comptes Instagram et podcasts tentent de (re)donner de la visibilité aux actrices du monde de l’art trop souvent “oubliées” par les institutions culturelles.

    Le seul fait de parler de femmes dans le domaine de l’art est en soi un acte féministe qu'elles revendiquent et le choix des nouveaux médias leur permet de partager de façon autonome les informations nécessaires à la reconnaissance des femmes dans le domaine artistique. L’utilisation de ces médias est souvent décrite comme amateure mais c’est pourtant des outils utilisés par les professionnels qu’il s’agisse d’institutions muséales ou de professionnel.les indépendant.e.s.

Ce projet réalisé en quelques semaines en 2020 à été récompensé par la note de 15/20. Resté inabouti, ce dernier n'a pas la vocation d'évoluer mais uniquement de rendre compte d'un travail réalisé par une étudiante de L3 - Histoire de l'art sur le court terme en suivant un certain nombre de contraintes.

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© 2020 par Ambre Villanné. Créé avec Wix.com

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